En s’imposant mardi soir à Saint-Symphorien, Créteil-Lusitanos empoche son premier succès de la saison. La fin d’un calvaire de cinq rencontres sans victoire.Fin de série. En s’imposant mardi soir à Saint-Symphorien, Créteil-Lusitanos empoche son premier succès de la saison. La fin d’un calvaire de cinq rencontres sans victoire.
C’est à la demi-heure de jeu et parfaitement servi par Sébastien Grégori qu’Ali Boulebda a scellé le score de la rencontre (1-0). D’une frappe à l’entrée de la surface. Imparable. Un boulet de canon est ainsi venu démolir la belle muraille des Messins, invaincus et inviolés jusqu’ici chez eux, cette saison.
Ce sont en effet les Béliers qui ont fait preuve de la plus grande résistance. Albert Rust fait alors connaître son sourire. Celui des beaux jours, des victoires : « La défense a tenu bon », se félicite-t-il, mettant en avant les solides prestations des jeunes éléments.
Il est vrai que Salzé a étonné par sa maturité pour son premier match et que Lavoyer s’est montré solide aux côtés de « Babasse » (Ndlr: Sébastien Grégori). Mais cette qualification pour les seizièmes de finale de la Coupe de Ligue s’est aussi construite devant. Et là, un homme a épaté. Patrice Vareilles. Un autre jeune de 27 ans qui découvre la L2 sans complexe et avec talent. A Metz, il était aux quatre coins du terrain, se battait sur chaque ballon et en perdait peu. Qualité rare chez un attaquant. Il ne lui manque maintenant plus que la réussite. Celle qui manque cruellement à l’USCL en ce début d’exercice, rappelle Terrier.
Reste qu’avec cette victoire sur un ex-pensionnaire de L1, les Béliers ce sont préparés de la meilleure des façons avant de recevoir Ajaccio, vendredi. A Duvauchelle, le Bélier devrait certainement retrouver son capitaine d’entrée et tenter de sortir de son Terrier…